Vie d’entreprise et jours fériés : quelles sont les conséquences ?

À l’approche des périodes de fêtes ou de vacances annuelles, les salariés déposent souvent de demandes de congés auprès de leurs employeurs. Le décompte de ces jours de congé peut cependant varier en fonction des habitudes de l’entreprise, en termes de jours ouvrés et de jours ouvrables. Par ailleurs, que votre société travaille les jours fériés ou non, des décomptes simples pourront vous aider à comptabiliser les soldes de congés de vos salariés de la bonne manière.

Jours fériés et congés, y a-t-il un impact sur le solde des congés ?

Dans le Code du travail, seuls 11 jours dans l’année sont classés comme étant fériés. Le 25 décembre et le 1er janvier figurent parmi ces jours. Pendant ces jours de fête, les salariés peuvent demander des jours de congé et le décompte de leurs soldes devra se faire en fonction des habitudes de votre société. De ce fait, vous devrez établir votre décompte en fonction des jours ouvrés et des jours ouvrables de votre entreprise. Si par exemple un salarié demande une semaine de congé à partir du lundi 24 décembre jusqu’au dimanche 30 décembre, vous devrez prendre en considération les jours ouvrés de votre entreprise. C’est-à-dire que si généralement la société travaille du lundi au vendredi, le mardi 25 décembre sera normalement déduit du solde de congé. Et en jours ouvrables, vous le décompterez en 6 jours, car en réalité, tout dépend de la politique établie au sein de l’entreprise. Si au sein de la société vous travaillez durant les jours fériés, cela n’aura aucun impact sur le décompte des jours de congés accordés.

Jours fériés chômés, comment se passe le décompte des congés ?

À contrario, si au sein de l’entreprise les jours fériés sont généralement chômés, un décompte spécifique devra être effectué. Toujours dans le cas où un salarié décide de prendre une semaine de congé en partant du lundi 24 décembre jusqu’au dimanche 30 décembre, le 25 décembre qui est normalement un jour chômé au sein de l’entreprise ne devra pas être comptabilisé. De ce fait, vous devrez compter 4 jours de congé dans les jours ouvrés et 5 jours en jours ouvrables. Pour rappel, les jours ouvrés sont les jours durant lesquels votre entreprise travaille normalement et les jours ouvrables sont ceux qui constituent une semaine de travail hormis le dimanche qui est classé comme étant un jour de repos. Il faut savoir que dans le cas où un jour férié chômé coïncide avec un jour ouvré de l’entreprise, le salaire habituel est maintenu. Dans le cas du 1er janvier, cette condition reste valable. En revanche, pour les autres jours considérés comme fériés et chômés dans l’entreprise, seuls les salaires des salariés disposant d’au moins 3 mois d’ancienneté pourront être maintenus.